Angelus U10 Tourbillon Lumière

Il a été calme pendant un certain temps maintenant sur The Horophile (pas que cela ait jamais été aussi actif ). Pour rattraper le temps perdu, j'ai le plaisir de vous présenter la première montre sur le web d'un garde-temps dont vous entendrez sûrement parler lors de Baselworld 2015, l'Angelus U10 Tourbillon Lumière qui marque le retour du célèbre fabricant suisse de montres et de mouvements.

Après l'incroyable retournement réalisé avec Arnold & Son dans quelques années, je n'ai pas vraiment été surpris que La Joux-Perret apporte un autre nom dans l'histoire de l'horlogerie. Angelus, cependant, n'était pas un choix évident.

Et pourtant, Angelus est un nom que tout horophile chevronné connaîtrait. Paneristis vous parlera de la Luminor convoitée avec un mouvement Angelus de 8 jours, tandis que les amateurs de chronographe vintage continueront sur l'Angelus Chronodato des années 1940, la première montre à présenter un chronographe automatique avec un calendrier complet et des affichages numériques pour le jour et le mois. En tout cas, Angelus était un horloger audacieux et avant-gardiste qui, comme beaucoup, devait cesser ses opérations pendant la «crise du quartz» des années quatre-vingt.

C'est dans ce contexte que la première montre de la marque ressuscitée, l'U10 Tourbillon Lumière, a du sens. Je sais que beaucoup auraient plutôt vu un chronographe plus simple, d'inspiration vintage, qui rendait superficiellement hommage à l'héritage d'Angelus, mais cela aurait été trop facile. L'U10 Tourbillon Lumière est une pièce qui expose pleinement le potentiel et la créativité que La Joux-Perret peut apporter à Angelus et je dois dire que c'est plutôt impressionnant.

Avec son boîtier oblong, son mouvement déconstruit et ses nombreuses fenêtres en saphir, l'Angelus U10 Tourbillon Lumière pourrait facilement être classé comme un garde-temps futuriste et expérimental qui n'a absolument rien à voir avec l'historique Angelus. Un examen plus approfondi cependant révélerait plusieurs détails qui rappellent les anciennes créations d'Angelus, à savoir leurs précieux horloges de table multifonctions.

Inspiré par les créations du designer industriel Dieter Rams avec un zonage clair des fonctions, le boîtier a un style rétro global évocateur des années 60 et 70. La façon dont ses angles et facettes avec des coins lisses font sentir moins "boxy" dans le métal. Le boîtier de l'U10 Tourbillon Lumière est fabriqué à partir d'acier BO-988 recuit, qui est censé être plus résistant que l'alliage d'acier 316L standard utilisé dans d'innombrables montres. Avec des surfaces polies et satinées ainsi qu'un intérieur mat et un PVD noir autour de l'échappement tourbillon pour ajouter à son aspect flottant.

La montre a été conçue pour faire ressortir le toubrillon autant que possible, et à cet égard, je pense qu'ils l'ont cloué. Le mouvement a une forme déconstruite, l'échappement du tourbillon étant séparé du reste. Visible sous plusieurs angles grâce au cristal saphir incurvé et à deux fenêtres sur les côtés du boîtier,

Une chose que vous remarquerez est que le tourbillon volant est assez grand, avec la cage arrondie mesurant une cage massive de 16,25 mm de diamètre. Il est à noter que la cage est en acier. Le balancier est vissé et dispose d'une surcourse Breguet, oscillant à une fréquence de 2.5Hz ou 18.000 vph, ce qui est une vitesse typique pour équilibrer ce grand.

En plus d'une vue latérale du tourbillon, une seconde glace saphir sur le côté de la boîte révèle un astucieux indicateur de réserve de marche, exécuté sur un axe linéaire avec une main verticale. La montre à remontage manuel a une réserve de marche de 90 heures.

Le cadran rond est placé sous un coussin saphir surélevé et facetté et est fait en saphir translucide fumé avec des marques luminescentes peintes. La caractéristique la plus remarquable est l'aiguille des secondes à cadence morte, qui se déclenche par incréments d'une seconde plutôt que dans un mouvement de balayage, un peu comme un mouvement à quartz.

Le dos du boîtier révèle une vue sur les deux parties distinctes du mouvement, et il ne pourrait pas être plus atypique de votre affichage moyen en arrière. D'un côté, vous avez un seul pont tourbillon volant satiné en titane léger mais absorbant les chocs.

De l'autre, vous avez le nickel-argent manipuler avec les barillets et le train d'engrenages. Le calibre A100 est doté de deux barillets à ressorts enserrés dans un pont décoré de façon inhabituelle, avec un motif rayé au laser de haute technologie et satiné. Les deux roues à cliquet sont également gravées au laser et émaillées.

Travaillant en série, les deux barillets sont dimensionnés de manière optimale dans un rapport spécial pour une courbe de couple plus plate, ce qui permet de maintenir la précision pendant 90 heures.

Au poignet, l'Angelus U10 Tourbillon Lumière prend un certain temps pour s'y habituer. Inconscient ce n'est pas. Mesurant 62,75 mm x 38 mm, il prend un peu de poignet et j'ose dire l'immobilier avant-bras, mais cela ne veut pas dire que c'est insupportable. La façon dont il est conçu est que la montre peut être rentré sous le brassard pour ne révéler que le tourbillon. En termes d'ergonomie, cela pourrait limiter certains de vos mouvements du poignet. Et à moins que vous portiez votre montre sur le poignet droit (pas qu'il y ait quelque chose qui ne va pas), enrouler le mouvement pendant que la montre est portée ne sera pas facile. Personnellement, je fais toujours tourner mes montres quand elles sont hors de mon poignet, donc cela ne me dérange pas beaucoup.

Dans l'ensemble, le porter était plus confortable que je ne l'aurais imaginé.

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